Ces recommandations sont sélectionnées sur la base de notre expérience ou des avis vérifiés d'autres voyageurs. Vous pouvez vous y fier!
Au début du sentier de la Tour Bayart, nous passons devant un appentis qui abrite divers objets qui font partie du patrimoine de Saillon. Nom et numéro de téléphone des propriétaires figurent sur une petite enseigne pyrogravée, peut-être que ces objets anciens peuvent être acquis?
Lorsque nous avons réalisé ces prises de vue, c'était le mois de novembre et tout paraissait à l'abandon. Nous avons continué de suivre le sentier pour avoir une meilleure vue sur le paysage environnant, qui offrait des couleurs somptueuses.
L'automne tirait à sa fin, les vignes avaient pris une couleur de vieil or, avec encore des îlots de vert. Alors que l'après-midi étirait les ombres, le ciel était d'un bleu toujours aussi intense, avec juste quelques petits nuages vagabonds.
Le sentier va maintenant entrer dans la forêt et notre balade virtuelle va finir ici. Nous n'avons pas grimpé à la Tour Bayart, le soleil était déjà bas en cet après-midi d'automne et nous nous sommes promis de revenir un jour pour capturer de nouveaux panoramas...
Les murs de la cité fortifiée ne protégeaient que les maisons d'habitation. Les granges et les autres bâtiments agricoles étaient à l'extérieur. Il ne reste bien sûr rien des bâtiments du Moyen Age, mais le long du chemin de la Tour on voit des bâtiments relativement anciens.
Les murs de la cité fortifiée ne protégeaient que les maisons d'habitation. Les granges et les autres bâtiments agricoles étaient à l'extérieur. Il ne reste bien sûr rien des bâtiments du Moyen Age, mais le long du chemin de la Tour on voit des bâtiments relativement anciens.
La Porte de Fully contrôle l'entrée nord-ouest de la cité médiévale. A sa gauche vous voyez la rue Saint-Sulpice (sans issue) et les escaliers qui grimpent à l'église. La grande photo que vous voyez sur la muraille est une des œuvres exposées dans le cadre de «Saillon, cité d’images», exposition biennale dont la 2e édition est organisée du 13 novembre 2021 au 27 février 2022. Les panoramas de notre balade virtuelle ont été capturés quelques jours avant le vernissage.
Nous voyons ici la Porte de Fully depuis l'extérieur des murailles. Derrière nous commence le chemin de la Tour, qui va longer un peu l'éperon rocheux avant de se transformer en sentier et de grimper vers la Tour Bayart.
L'accès à la cité fortifiée se faisait par quatre portes, dont trois ont été préservées. Nous sommes ici à l'entrée sud, la Porte du Scex. Notre balade virtuelle va vous emmener à la Porte de Fully au nord-ouest et nous vous montrerons la Porte de Leytron, au nord-est, lorsque nous compléterons la balade, un jour ou l'autre.
Nous sommes ici au début de la rue principale, la rue du Bourg, et nous regardons la Porte du Scex depuis l'intérieur du village fortifié. Les murailles furent construites au XIIIe siècle, à une époque où Saillon appartenait au Duché de Savoie, et ces fortifications permirent de bénéficier de franchises et d'organiser foires et marchés.
Pendant une dizaine d'années, jusqu'à sa mort en 1880, Farinet frappa des milliers de fausses pièces de 20 centimes (valeur actuelle environ 1.50 euro). Sa vie a été romancée par Charles Ferdinand Ramuz dans «Farinet ou la Fausse Monnaie», où l'écrivain vaudois raconte une histoire très éloignée de la réalité. Farinet n'a jamais exploité de mine d'or qui lui permettait de frapper des pièces de meilleure qualité que la monnaie officielle, mais la légende est jolie!
Au XIXe siècle, le Valais était très pauvre. A l'époque, la Banque cantonale était une banque mixte, société anonyme avec participation de l'Etat, qui s'était effondrée vers 1870, entraînant une grande méfiance de la population. Les pièces de 20 centimes de Farinet, toutes millésimées 1850, étaient les bienvenues et il semble que, à l'époque où vécut le faux-monnayeur, elles représentaient un tiers des pièces en circulation!
Une plaque commémorative est apposée à l'endroit où Farinet se cacha avant d'être débusqué par la police. La population soutenait le faux-monnayeur, le cachait, égarait les gendarmes sur de fausses pistes. Beau, charmeur et sympathique, Farinet distribuait largement ses fausses pièces aux pauvres gens, à la fois par sa générosité naturelle et pour s'assurer des complicités. Même si elles étaient dénuées de toute valeur, ses pièces étaient acceptées partout!
Farinet s'enfuit sans doute par ce passage pour se réfugier dans la montagne. Un hors-la-loi aussi populaire ne pouvait pas être toléré par le gouvernement suisse, qui augmenta la pression sur la police valaisanne pour qu'elle arrive enfin à un résultat. Apparemment, certains politiciens valaisans jugeaient peu judicieux de s'attaquer à un héros populaire alors que la Berne fédérale se sentait profondément bafouée...
Hélas, l'histoire de Joseph-Samuel Farinet ne pouvait que mal se terminer. Le 17 avril 1880, on découvrit son corps au bas des gorges de la Salentze, un torrent qui descend de la montagne au-dessus de Saillon pour se jeter dans le Rhône. On ne sut jamais si, affamé et épuisé par la poursuite, il fit une chute accidentelle ou s'il fut abattu par la police d'une balle dans la tête. Une légende était née...
Notre balade virtuelle est encore très incomplète, elle ne vous offre qu'un petit coup d'œil sur la jolie place du Bourg et ses terrasses, cœur du village. Plus loin, on rejoint la rue du Bourg qui relie la porte du Scex au sud à la porte de Leytron au nord-est.
A la rue du Bourg, un groupe de bâtiments en ruines et voués à la démolition fut rénové en 1970 par des étudiants. L'ensemble fut par la suite repris par la commune qui en fit son centre culturel. La Maison Stella Helvetica porte le nom de la société estudiantine et abrite une salle qui peut accueillir plus de 100 personnes pour des réunions, des repas et banquets médiévaux, des conférences et des expositions.
Juste à côté de la Maison Stella Helvetica, le Musée de la fausse monnaie raconte l'histoire de la monnaie en Suisse, vraie ou fausse. Vous apprendrez à connaître les aspects techniques qui rendent la monnaie suisse actuelle moderne et fiable, avec en prime une salle historique dédiée aux pièces de monnaie retrouvées en Valais, des Gaulois à nos jours. Vous y ferez aussi connaissance avec une profession méconnue, celle de faux-monnayeur...
Joseph-Samuel Farinet (1845-1880) était un contrebandier et faux-monnayeur originaire du Val d'Aoste qui trouva refuge à Saillon alors que la police valaisanne le traquait. Au-delà de ce passage voûté, nous pouvons voir un endroit où il se cacha, sans doute avec l'aide de la population locale.
La rue Saint-Jacques monte de la place du Bourg (à laquelle nous tournons ici le dos) à la Porte de Fully. Nous voyons sur notre droite des vestiges des remparts et à gauche le passage des Lombards, qui passe devant la cachette de Farinet et aboutit à la rue du Bourg.
Au pied de l'église catholique de Saillon, la rue Saint-Sulpice est sans issue, nous y avons capturé un seul panorama, juste pour en partager l'atmosphère avec vous.
Notre petite balade dans le village du faux-monnayeur Farinet commence ici, sur ce chemin qui grimpe entre les vignes. C'est un après-midi d'automne, le soleil est déjà bas et la Tour Bayart se dessine à contre-jour sur le flanc de l'éperon rocheux.
Il n'y a aucune allusion grivoise dans le nom du chemin qui grimpe au village. Un «scex», c'est un rocher. En toponymie, le mot désigne un rocher isolé ou une falaise et on le retrouve dans de nombreux endroits des Alpes, sous différentes formes (Sex, Sixt, Six). Ici, l'appellation signifie simplement que le chemin mène sur l'éperon rocheux.
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