Quand les Russes attaquent, il organise avec génie la résistance en Carélie. L'invasion allemande mettra un terme à l'agression russe, mais entraînera fatalement dans le sillage de Hitler une Finlande qui risquera de le payer cher en 1944. Une fois encore Mannerheim, maréchal depuis 1941, se dévoue: il accepte la présidence du pays pour mener et menera avec succès les difficiles discussions de l'armistice.
En 1946 il cesse toute activité politique. Il a 79 ans et sa santé décline. Une fondation lui offre des séjours de plus en plus longs à la clinique Val Mont de Glion, où il rédigera ses Mémoires. Chaque jour, quand il a bien travaillé, il remonte à pied la route de Glion, emmitouflé dans sa houppelande, et va s'offrir un chocolat chaud à la confiserie Steffen. Il décède le 27 janvier 1951 à l'Hôpital cantonal de Lausanne et une stèle dressée dans le jardin du port de Territet rappelle sa mémoire.
(adapté d'un texte d'Evelyne Lüthi-Graf, archiviste de Montreux, rédigé pour le site officiel de la ville)
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