En 1929, il publiera «L'Adieu aux Armes» inspiré de la guerre austro-italienne. Après la guerre Hemingway s'installe à Paris où il excelle dans la nouvelle, sans pour autant renoncer à ses nombreux voyages. Sa vaste correspondance, truffée de conseils, de jérémiades, de coups de coeur et de commérages sur tout et sur tout le monde, est pleine d'échos amusés des lieux qu'il traverse. C'est ainsi qu'on le trouve à la pêche à la mouche dans le Grand Canal et à la table du Café du Buffet de la Gare de Territet.
La Pension de la Forêt, à Chamby, qui l'accueillit en 1922, ne prend plus de pensionnaires mais a gardé le même aspect chalet suisse. C'est là que l'auteur situe plusieurs chapitres de «L'Adieu aux Armes». Il y décrit les parties de luge aux Avants et les promenades sous la neige qui l'entraînaient parfois jusqu'aux Bains de l'Alliaz.
(adapté d'un texte d'Evelyne Lüthi-Graf, archiviste de Montreux, rédigé pour le site officiel de la ville)
PLUS D'INFORMATIONS