Sa femme Zelda, intelligente et excentrique, fut pour l'écrivain un souci constant. Provocatrice, versatile et incapable de se plier à une discipline, elle partageait ses penchants pour les lettres, la fête et la boisson. Dès 1930 elle dut de plus en plus souvent faire des séjours en asile psychiatrique. C'est ainsi qu'en 1930 elle fut soignée à la clinique Val Mont à Glion.
Son séjour montreusien inspira à Fitzgerald les chapitres 8 et 9 du roman «Tendre est la nuit». Largement autobiographique, il mit plus de six années à l'écrire. Mais sa santé déclinait et son inspiration aussi. Il tenta de se faire un nom en écrivant des scenarii pour Hollywood, mais son nom fut rarement cité dans les génériques. Ultime revanche, son roman «Le Dernier Nabab», inachevé et posthume, décrit avec force les milieux du cinéma de cette époque.
(adapté d'un texte d'Evelyne Lüthi-Graf, archiviste de Montreux, rédigé pour le site officiel de la ville)
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