Son premier recueil de poèmes, «Le coeur innombrable» (publié en 1901), témoigne déjà de la sensibilité, de la mélancolie et du goût de la volupté qu'exprimeront encore davantage tous ses écrits futurs, mais en même temps se manifeste une hantise croissante de la mort.
De sa propriété d'Amphion, sur la rive sud du lac Léman, la plus entourée des poètesses françaises se rend souvent à Montreux. En 1907, elle passe la fin de l'été à la clinique Val Mont à Glion. Dans la correspondance amoureuse qu'elle échange alors avec Maurice Barrès, plusieurs lettres sont datées de ses séjours à la clinique.
La ville de Vevey a élevé à Anna de Noailles un buste en bronze à l'ouest du Jardin Roussy.
(adapté d'un texte d'Evelyne Lüthi-Graf, archiviste de Montreux, rédigé pour le site officiel de la ville)
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